ANR ECO-BOOST

Evolution of the Cambrian-Ordovician Biodiversification Onset Over Space and Time

Financement : ANR, : 473 448,52 € [ANR-22-CE01-0003]

Coordinateurs : Bertrand Lefebvre

Établissement porteur : CNRS, DR 7

Établissements partenaires :

  • UMR 5276 LGLTPE, Villeurbanne (DR7 CNRS)
  • UMR 6282 Biogéosciences, Dijon (Université de Bourgogne Franche-Comté)
  • UMR 8187 LOG, Wimereux (Université Littoral – Côte d’Opale)
  • UMR 8198 Evo-Eco-Paleo, Villeneuve d’Ascq (Université de Lille)

Durée : 2023 – 2027

Résumé du projet

Le Paléozoïque inférieur enregistre la plus importante diversification des écosystèmes marins de toute l’histoire de la Terre, avec deux événements majeurs : « l’Explosion cambrienne » et « la Grande biodiversification ordovicienne ». Cependant, ces dernières années, il est devenu évident que ces deux « événements » ont été étudiés avec des intensités très inégales d’une région à l’autre, d’où l’existence de forts biais d’échantillonnage dans les bases de données. De plus, des fossiles exceptionnellement préservés typiques de « l’Explosion cambrienne » ont été découverts récemment dans l’Ordovicien. Nous émettons donc l’hypothèse que les « explosions » mondiales de la diversité ne se sont jamais produites, mais que l’évolution de la biodiversité marine résulte de processus spatio-temporellement complexes, qui se sont échelonnés entre la fin du Précambrien et une grande partie du Paléozoïque inférieur. Notre objectif principal est de reporter toutes les données des archives marines fossiles sur de nouvelles cartes paléogéographiques, en combinaison avec une modélisation climatologique, géographique et macro-écologique, afin de réaliser des comparaisons de données / de modèles et des reconstitutions de la biodiversité. Cela permettra de replacer, pour la première fois, l’évolution des premiers écosystèmes marins dans leur contexte spatio-temporel et par exemple, d’identifier l’emplacement des « points chauds » de la biodiversité ou encore, la mise en place du premier gradient de diversité latitudinal (LDG) et son évolution dans le temps. Cette modélisation produira des prédictions paléoclimatologiques, paléoécologiques et biogéographiques testables, à l’origine de modèles spatio-temporels pour la biodiversité marine au cours du Cambrien et de l’Ordovicien. Notre projet propose ainsi de combiner des approches empiriques et de modélisation, avec de nouveaux outils qui n’ont encore jamais été appliqués aux écosystèmes marins du Paléozoïque inférieur.

Liste des membres du LGL-TPE impliqués :