ANR ECO-BOOST

Evolution de la Biodiversification cambro-ordovicienne dans le temps et dans l'espace

Financement : ANR PRC, 473 448,48 € (référence ANR-22-CE01-0003)

Coordinateur(s):

  • Grégory BEAUGRAND, UMR 8187 (Wimereux)
  • Bertrand LEFEBVRE (PI), UMR 5276 (Lyon)
  • Alexandre POHL, UMR 6282 (Dijon)
  • Thomas SERVAIS, UMR 8198 (Lille)

Établissement porteur : Université Lyon 1

Établissement(s) partenaire(s) :

  • Université du Littoral / Côte d’Opale
  • Université de Bourgogne – Franche-Comté (Biogéosciences)
  • Université de Lille

Durée : 2023 – 2026

Résumé du projet

La biodiversification du Paléozoïque inférieur est la radiation le plus importante des écosystèmes marins de l’histoire de la Terre. Deux augmentations majeures de la diversité sont traditionnellement identifiées à la base de la Série 2 du Cambrien et durant l’Ordovicien moyen. Cependant, ces dernières années, il est devenu évident que ces deux ‘événements’, l”explosion’ du Cambrien et la grande biodiversification ordovicienne, ont été étudiés avec des intensités très inégales d’une région à l’autre, d’où l’existence de forts biais d’échantillonnage dans les bases de données sur la biodiversité. De plus, des travaux récents ont documenté que des fossiles exceptionnels typiques de l”explosion’ cambrienne étaient encore présents à l’Ordovicien. Nous émettons ici l’hypothèse que l”explosion’ cambrienne et la diversification ordovicienne ne représentent pas deux accroissements soudains, globaux et distincts de la biodiversité marine. Notre objectif principal est de démontrer que ces deux « événements» s’intègrent dans des processus évolutifs spatio-temporels longs et complexes qui ont débuté à la fin du Précambrien et se sont prolongés pendant la majeure partie du Paléozoïque inférieur. Les données de biodiversité seront reportées sur de nouvelles reconstitutions paléogéographiques, afin de produire des courbes de diversité, mais aussi de comprendre la distribution spatiale des groupes fossiles individuels. Cela nous permettra d’obtenir, pour la première fois, des vues spatiales et temporelles illustrant les changements de biodiversité dans les premiers écosystèmes marins, y compris l’identification et la localisation des « points chauds » de la diversité. Il nous permettra également de déterminer le moment d’établissement du gradient de diversité latitudinal (LDG) et son évolution dans le temps. Notre projet propose ainsi de combiner des approches empiriques et de modélisation, avec de nouveaux outils qui n’ont jamais été appliqués aux écosystèmes marins du Paléozoïque inférieur.

Liste des membres du LGL-TPE impliqués :